La Bonne Mère, la gardienne de la cité
Depuis très longtemps, la montagne de la garde a servi de poste d’observation.
Auparavant, le site appartenait au domaine de l’abbaye Saint-Victor qui autorisa un ermite a y construire une chapelle.
François 1er y trouva un intérêt stratégique et entoura l’édifice religieux d’une enceinte fortifiée. Ces fortifications servent d’assise à la basilique.
Un lieu sacré
Dès le Xvème siècle, on accueillait des pèlerinages qui ont voué un culte à la vierge.
Les marins finalement se mirent sous la protection de la vierge. En signe de reconnaissance, ils apportèrent des ex-voto (maquettes de bateaux, tableaux et maquettes d’avions).
Devant toute cette affluence, on décida la construction d’une église nouvelle et c’est Napoléon III qui posa la première pierre en 1853. C’est Henri Esperandieu qui fut chargé de sa construction. Fin XIXème le sanctuaire grandit. Cette église permit d’accueillir les pélerins qui affluèrent nombreux à cause des épidémies de choléra.
L’Eglise
On note une très grande différence entre la crypte et l’église haute. La première est très dépouillée. La deuxième est éblouissante d’exubérance, car elle est vouée à la gloire de la vierge.
De style romano-byzantin, elle est faite de coupoles et multitudes de mosaiques en polychromie et en or venues d’Italie.
Des terrasses de la basilique, on assiste à un prodigieux panorama à 360° sur la ville.
La statue monumentale de la vierge, située sur le campanile mesure 9,70 mètres et est dorée à la feuille d’or.
Vous pouvez redescendre à la maison d’hôtes « habitation bougainville » en prenant un raccourci (une dizaine de minutes à pied) qui part des escaliers de notre dame de la garde et qui longe sur la gauche quelques maisons modernes et redescend par des escaliers (traverse Blanc). Prendre ensuite à gauche le chemin du roucas blanc, puis à droite boulevard Amédée Autran et enfin à gauche, notre chemin du vallon de l’oriol.