Dans la liturgie de l’église catholique, la fête de noël est précédée de l’Avent. C’est le temps qui précède la nativité. Cela dure 4 semaines. C’est une période de privation d’aliments gras et notamment de viande.
Préparation de la fête de Noël : Marchés de Noël
Aux temps du Moyen age, les comtes de Provence ont autorisé des foires de Noël. De nos jours, ce sont les marchés de Noël qui remplacent ces foires, comme ceux de Strasbourg, de Paris ou d’Aix en Provence.
Des illuminations
Noël, c’est aussi la fête de la lumière. Sous le premier empire, on illumine l’artère principale qui est le cours Belsunce à Marseille la veille de Noël. Autrefois, le 17 décembre, on annoncait par des sonneries de cloches en soirée.
Le sapin de Noël
Il est originaire de l’Alsace protestante. Auparavant, l’arbre symbolisait par son décor (pommes et hosties), l’arbre du paradis terrestre. Le sapin de noël arrive à Marseille sous le second empire, en 1859-1860 par l’église protestante. Cependant, les plus pauvres allaient couper une branche de pin dans les collines de Provence, au dessus de Marseille.
Une autre particularité en Provence, c’est l’installation d’une crêche au pied du sapin.
Un autre rite : le blé de la Sainte Barbe
Le 4 décembre, jour de la sainte Barbe, on plante dans une soucoupe ou l’on a mis du coton humide des grains de blé ou des lentilles. Ce blé qui pousse en plein coeur de l’hiver était autrefois un présage de fécondité. Ce blé servait à orner la crèche et aujourd’hui à décorer la table de Noël.
Foire aux santons
La plus ancienne est celle de Marseille. Les santons sont des représentations peintes ou sculptées de la Nativité. Santon signifie « petit saint ». Le santon était au XVIIIème siècle une petite statuette de platre, de bois ou d’argile représentant les saints ou la vierge.
Plus tard, les santons représenteront les passants des rues et des petits métiers. La crêche marseillaise est devenue alors la représentation de la population. Elle se diffuse dans toute la Provence.