En partant de la maison d’hotes « habitation bougainville », sur la colline de notre dame de la Garde, vous atteignez la corniche en descendant. Cette promenade en bord de mer se prolonge entre le vieux-port et l’avenue du Prado. On y trouve le marégraphe, capable de calculer le point zéro entre la terre et la mer.
Le marégraphe
Construit en 1884, le marégraphe possède une machine capable de calculer le point zéro entre terre et mer. C’est un monument historique car il sert de référence pour toutes les altitudes du monde entier. Si l’on prend l’exemple du Mont Blanc qui culmine à 4807 mètres, c’est par rapport au point zéro de la corniche à Marseille.
Nous quittons cette merveilleuse invention pour nous retrouver à quelques pas, non loin de la villa Valmer qui surplombe la corniche.
La villa Valmer
Située dans un parc, elle se trouve face au marégraphe et à dix minutes à pied de la maison d’hotes « habitation bougainville ». C’était la résidence d’été d’un riche négociant. Uniquement le parc de ce manoir est ouvert au public. La villa était la propriété d’un riche négociant et fabriquant d’huile, Charles Gouelle qui la fit construire en 1865.
On trouve différents manoirs au bord de la mer à la même époque, comme la villa Gaby, le château Berger, le château Talabot, disséminés tout au long de cette corniche pour asseoir leur prospérité. Ainsi, la bourgeoisie marseillaise pouvait surveiller l’arrivée de ses bateaux depuis ses demeures au bord de l’eau.
Depuis le parc, vous admirerez les iles du Frioul et un merveilleux coucher de soleil sur le château d’If et la presqu’ile de Malmousque. Promenez vous à travers les essences tropicales venues du monde entier. Entre palmiers, pins parasols et cactus exotiques, votre promenade prendra l’allure d’une halte reposante, merveilleux témoignage du dix-neuvième siècle encore visible à notre époque. Vous pourrez remonter en quelques minutes à l’habitation bougainville en coupant à pied a travers le parc de la villa Valmer. Vous rejoindrez la rue du docteur Granier et le haut du quartier Bompard avant d’arriver dans notre chemin du vallon de l’oriol, point de départ de notre quartier du Roucas Blanc.
Cette incursion à travers la nature et l’histoire nous apprend beaucoup sur cette ville de Marseille qui a su profiter d’un formidable essor au dix neuvième siècle en affichant sa prospérité.